Mardi 10 août

"De retour du Festival Jeunes, je peux dire avec conviction : n'ayons pas peur de croire aujourd'hui. Où que l'on soit, que l'on vive en ville ou à la campagne, "croire" dynamise chaque existence et celle des personnes que l'on croise.
Et il faut y croire! Réfléchir à la question "comment croire", plutôt que "pourquoi croire" a réveillé en moi la joie d'appartenir à une communauté, l'Eglise, pour avancer ensemble à la recherche incessante du Christ.
Le début du Festival a été marqué par la fête de la Transfiguration, où nous avons nous aussi gravi notre petit "Mont Thabor".
Travailler le récit de la Transfiguration, si connu et pourtant avec tant de richesses que l'on ne voit même plus, m'a permis de le lire d'un autre oeil. Merci pour ce temps de respiration.
S'arrêter. S'approcher de Dieu. Prendre le temps de lire la Bible, d'en redécouvrir ses beautés, n'est-ce pas aussi le repos de l'homme?
Benoit XVI demande inlassablement aux chrétiens de ne pas oublier Dieu dans leurs vacances...
A la question si pertinente d'Hans Kung "pourquoi être chrétien", j'aimerai dire merci à nos parents, aux prêtres, de nous avoir fait entrer dans l'Eglise et d'être ainsi chrétien aujourd'hui. Les chrétiens doivent être debout, en marche, en pélerinage. Nous devons nous le redire et le vivre.
Merci aux carmélites de nous avoir offert ce temps si précieux et ouvert leurs portes tout grand.
Une carmélite "enveloppe le monde dans sa prière, dans un apostolat véritable", écrivait Edith Stein.
Ce Festival vécu avec vous est une preuve vivante de la définition de Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix.
Merci. Et le monde prie aussi pour vous."
Laurène

 

 

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