Lundi 9 août
Ste Thérèse Bénédicte de la Croix
Ce lundi nous fêtons sainte Thérèse Bénédicte de la Croix, qui est aussi Edith Stein, philosophe et disciple de Husserl. Sœur Nathalie nous présente sa vie comme un vivant témoignage de son attrait marqué pour la recherche de la Vérité.
Edith Stein est née dans une famille juive. Elle est née le Jour de la fête de Yom Kippour, fête de pardon et de grande Miséricorde pour le Peuple Juif et aimait à dire qu’être née ce jour-là signifiait pour elle quelque chose d’heureux dans son chemin de Foi.
Dans sa recherche de la Vérité, la philosophie était tout son intérêt. Elle entreprit de brillantes études aux côtés de Husserl, et sans que cela soit l’intention de ce dernier, la phénoménologie la conduisit à la Foi. Un soir, Édith trouva dans la bibliothèque l'autobiographie de Thérèse d'Avila. Elle la lut toute la nuit. "Quand je refermai le livre je me dis: ceci est la vérité". Elle écrira plus tard: "Ma quête de vérité était mon unique prière".
Edith Stein demande le Baptême dans la Foi catholique à 30 ans. Elle décide déjà d’entrer dans la vie religieuse mais ses accompagnateurs préfèrent qu’elle reste encore dans « le monde ». Elle enseignera à Spire, jusqu’en 1933. La promulgation d’une loi antisémite la contraignant à s’arrêter là. Elle entre au Carmel à 42 ans, cette même année.
La vie de sainte Thérèse Bénédicte de la Croix sera marquée aussi par la Croix : adoptant une Foi différente de celle de sa mère si proche d’elle, au sein d’une famille où elle était choyée et estimée, ses origines juives l’empêchant de poursuivre son parcours intellectuel hors norme, sa volonté d’aider et d’être à l’écoute des plus faibles et des moins « honorés », comme une de ses cousines handicapées, ou même à travers ses élèves qu’elle soutient jusqu’au bout envers et contre tous, son entrée tardive au Carmel pourtant tant désirée… Ces expériences de douleur ne manquent pas. Elle demeure dans le désir de vivre fidèlement sa Foi, unie au Christ.
Elle meurt à Auschwitz en 1942.
Chaque saint nous donne par sa vie de voir un peu plus quelque chose du Christ, et chez elle, en particulier, ce désir de vérité et d’empathie aussi « Einfühlung » nous y portent d’autant plus.
Avec sœur Brigitte, nous avons préparé du riz cantonnais pour le repas. Elle est d’origine vietnamienne.
Ensuite l’office du milieu du Jour a suivi, puis le repas.
L’après-midi, on s’est mis en marche vers l’Ermitage. Même à la traîne, sœur Delphine et Christine m’ont attendues. En chemin, j’ai été heureuse de discuter avec sœur Chantal. Là-haut, le prêtre qui s’appelle Christian vit en ermite depuis deux ans. Nous avons célébré l’Eucharistie avec lui, partagé le pique-nique bien à l’abri pendant l’orage, et nous sommes rentrés… pour 22h… Il faut compter 1h30 de marche à l’aller comme au retour, mais la beauté des paysages vaut la peine de cet effort.
Florence
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