Les Perles de Marie 1/7


 

Sur radio Maguelone, Marie partage sur les textes de la 2ème semaine du Temps Ordinaire: Dimanche

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Marie

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« Et moi, je ne le connaissais pas » Jn 1,33

« Et moi, je ne le connaissais pas » Jn 1,33 « Et moi, je ne le connaissais pas » s’exclame Jean Baptiste. Et il fait ce constat à deux reprises en parlant de Jésus. Je ne peux que m’étonner, si je connais le lien qui unit ces deux hommes Jésus et Jean. Ne sont-ils pas liés par le sang ? Ne sont-ils pas cousins ? Nous avons lu récemment l’annonce faite à Elisabeth, puis celle faite à Marie. Nous avons lu le récit de la rencontre des deux mères. Marie et Elisabeth se connaissent et portent dans leur cœur le mystère de chacune de deux naissances.

Pourtant Jean Baptiste insiste : « je ne le connaissais pas ». Est-ce donc que ce connaître ici dépasse une simple connaissance, une simple relation ? En affirmant ne pas le connaître, Jean Baptiste s’émerveille en quelque sorte. Il découvre qu’il a encore tout à découvrir de cet homme.

Je m’interroge. Quels chemins faut-il donc emprunter pour apprendre à connaître Jésus ? Quel chemin pour s’émerveiller d’une présence perçue comme nouvelle de Jésus dans ma vie ? Peut-être me faut-il revêtir la même attitude que celle qu’adopte Jean Baptiste.

En scrutant cet évangile, je relèverais une première attitude. Il voit Jésus. Jean Baptiste pose un regard sur la nouveauté des évènements. Son style de regard lui permet de voir Jésus venir à Lui. Alors quel peut bien être ce style de regard ? Le prophète Isaïe m’a aidé à répondre à cette question. Il s’agit probablement d’un regard qui se laisse regarder en premier. Dans la lecture d’Isaïe, le prophète reconnaît l’amour premier de Dieu sur lui. Un amour qui le devance : « le Seigneur m’a parlé, lui qui m’a modelé dès le sein de ma mère » (verset 5). Jean Baptiste adopte le regard de Dieu, celui qui sait voir la nouveauté.

Il me semble que la deuxième attitude que je peux trouver chez Jean Baptiste se situe dans l’écoute. Dans ce passage, il s’agit de l’écoute de ce que nous disent les autres : « celui qui m’a envoyé…m’avait dit » dit Jean Baptiste. Jean Baptiste avait déjà ouvert ses oreilles à Dieu. Dieu l’a envoyé en mission, l’a envoyé baptiser. Et cela n’a pu se faire en dehors des frères, des compagnons qui ont suscité en Jean Baptiste ce désir d’annoncer un baptême. Dieu passe par mes frères. Et moi aujourd’hui, je peux me dire que d’autres connaissent Jésus, me mènent à lui.

Venir vers Jésus, être rejoint par Jésus sur mon chemin, c’est me tenirsur un chemin où d’autres ont marché, où d’autres se sont aventuré avec Lui. C’est aller vers un inconnu à découvrir. Cela m’amène à le voir et à dire dans un émerveillement « et moi, je ne le connaissais pas ! »

Sœur Marie, le 18 janvier 2014

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