Il a tenté de lever les yeux malgré les verrous du vide.
Il sentait son cœur sur le point d’éclater….
Quel est ce regard en arrière qui fait que Jésus se retourne ?
Comment a-t-il fait pour voir derrière lui ces femmes qui le suivent ?
Et pourquoi ces femmes sont-elles justement derrière ?
Ces femmes se sont levées dans l’ombre…
Elles attendaient un champion, un prince charmant,
un conquérant de toutes natures,
Mais elles n’ont trouvé en chemin qu’un convoi de condamnés à mort.
Elles rêvaient d’un messie, et elles n’ont droit qu’à un ver de terre
Elles étaient venues crier « miracle ! » (assemblée)
mais ce n’est plus de l'eau qui est changée en vin, c'est le sang qui est versé.
Dieu s’enfonce de plus en plus dans le souci de l’autre.
Un pas après l’autre, il porte sa croix tout au bout de l’ordinaire,
Mais ces femmes n’attendent Dieu qu’à la frontière de l’extraordinaire.
Elles sont en pleines douleurs de l’enfantement
mais elles refusent de mettre l’avenir au monde.
C’est en se faisant humain que Dieu se fait mortel.
Le Dieu qu’elles espéraient n’aurait sauvé que les apparences.
Il aurait du faire semblant de mourir.

Jésus en appelant ces femmes à pleurer sur elles plutôt que sur lui,
sur elles, sur leurs enfants et leurs petits enfants,
Jésus pose la question
de savoir quelle religion ont-elles transmises à leurs enfants
et leurs petits enfants ?
Une religion tellement sans saveur et sans gout sans parfum
et sans rires et sans danse ni fêtes,
que tous ces enfants et ces petits enfants
s’en vont sur la pointe des pieds, les uns après les autres,
tellement ils trouvent cette religion ennuyeuse.

Parole de Dieu : Lc 23, 27-28
"Il était suivi d’une multitude du peuple, entre autre de femmes qui
se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Jésus se tourna
vers elles et leur dit :« Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi,
mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants. » "

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