1. Quelques précisions sur le mot « symbole »
Parmi les quelques exemples d’interprétation symbolique, notons:
Le clocher, par sa hauteur, sera comme un prédicateur qui avertit, comme un doigt montrant la direction du ciel, comme un jaillissement signalant le lieu de révélation.

2. Visite de la cathédrale Saint-Fulcran de Lodève
Nous nous sommes retrouvés, pour réfléchir le dialogue entre art et foi, devant la cathédrale de Lodève et pour essayer [grâce à la visite guidée de Joseph Bremond (architecte)] de percevoir l’invisible derrière le visible... "Passer de l’extérieur ou de l’extériorité à l’intérieur ou la vérité d’une vie spirituelle..."

3. Du temple à l’église
Abolition de la frontière entre le profane (étymologiquement "à l’extérieur du temple") et du sacré...

4. De l’architecture gothique aux églises contemporaines
Plus d’espace et plus de lumière: L’invisible est en haut, il faut élever le regard, ce que les progrès de construction (passage du roman au gothique) vont permettre...

Conclusion
Nous avons découvert avec l’émerveillement des joyeuses découvertes, combien l’Église à travers ses constructions avait été sensible aux rapports entre l’espace et la signification. Combien nos édifices, devenus routiniers, étaient porteurs d’un autre sens, d’un message propre.
L’architecture peut-être un langage de foi, porteurs du message de la bonne nouvelle, nous rappelant, sans cesse, à qui veut bien voir que la croissance matérielle (toutes ces pierres sculptées et bâties au long des siècles) disent l’édification spirituelle de notre Église. Notre temps humain est un long chemin, une lente construction qui se déploie pour que notre communauté fondée sur le Christ « pierre angulaire » s’ouvre à l’éternité de la Parousie, la Jérusalem céleste (Ap 20), la nouvelle création.
L’architecture des églises nous redonne le sens de l’éternité.

Sr Nathalie Le Gac, CSJ, novembre 2011

Prochain week-end:

28 et 29 janvier 2012 : "QUI ME VOIT, VOIT MON PÈRE" (peinture et sculpture)
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