1ère partie de la
veillée: « Dieu créateur »
Extrait de la lettre de Benoît XVI (1)
… Le respect de la création revêt une grande
importance, car « la création est le début et le fondement de
toutes les œuvres de Dieu » et, aujourd’hui, sa sauvegarde
devient essentielle pour la coexistence pacifique de l’humanité. Si,
en effet, à cause de la cruauté de l’homme envers l’homme, nombreuses
sont les menaces qui mettent en péril la paix et le développement intégral
authentique de l’homme, les menaces engendrées par le manque d’attention
– voire même par les abus – vis-à-vis de la terre et des biens naturels,
qui sont un don de Dieu, ne sont pas moins préoccupantes. C’est pour
cette raison qu’il est indispensable que l’humanité renouvelle et renforce
«l’alliance entre l’être humain et l’environnement, qui doit
être le miroir de l’amour créateur de Dieu, de qui nous venons et vers
qui nous allons»…
Refrain : Tu es notre Dieu et nous sommes ton
peuple.
Ouvre-nous le chemin de la vie.
Lecture de Genèse 1, 1…25 + Psaume de la création
2e partie
: « l’homme co-créateur »
Extrait de la lettre de Benoît XVI (2)
N’est-il pas vrai qu’à l’origine de celle
que nous appelons la «nature» dans son sens cosmique,
il y a «un dessein d’amour et de vérité»? Le monde
«n’est pas le fruit d’une nécessité quelconque, d’un destin
aveugle ou du hasard […]. Le monde tire son origine de la libre volonté
de Dieu, qui a voulu faire participer les créatures à son être, à sa
sagesse et à sa bonté».
Tout ce qui existe appartient à Dieu, qui l’a confié aux hommes, mais
non pour qu’ils en disposent arbitrairement. Quand, au lieu d’accomplir
son rôle de collaborateur de Dieu, l’homme se substitue à Lui, il finit
par provoquer la rébellion de la nature «plus tyrannisée que
gouvernée par lui».[12] L’homme a donc le devoir d’exercer
un gouvernement responsable de la création, en la protégeant et en la
cultivant…
3e
partie : « un regard écologique »
Extrait de la lettre de Benoît XVI (3)
…La crise écologique montre l’urgence d’une solidarité qui se déploie
dans l’espace et le temps. Il est en effet important de reconnaître,
parmi les causes de la crise écologique actuelle, la responsabilité
historique des pays industrialisés. Les pays moins développés, et en
particulier les pays émergents, ne sont pas toutefois exonérés de leur
propre responsabilité par rapport à la création, parce que tous ont
le devoir d’adopter graduellement des mesures et des politiques environnementales
efficaces. Ceci pourrait se réaliser plus facilement s’il y avait des
calculs moins intéressés dans l’assistance, dans la transmission des
connaissances et l’utilisation de technologies plus respectueuses de
l’environnement…
oooo